Résumé : | Des landes, des fonds vaseux à bruyères, des étendues de roches et de sapins, des bois de bouleaux. Devant moi, à demi voilé par une brume ensoleillée s'étalait un nouveau Gévaudan, plantureux, pittoresque, illustré par des événements pathétiques (R.L. Stevenson). Comme l'auteur de l'île aux trésors, Jean-Frédéric Pradier a voulu, lui aussi, rendre hommage au Monastier. Une passion l'anime depuis toujours : il a l'amour du pays. Des pays pourrait-on dire puisque cet ouvrage est celui des deux Freycenet (Lacuche et Latour), de Chadron, Alleyrac, Présailles, Moudeyres, Saint-Martin-de-Fugères, Salettes, Goudet, Laussonne...
Jean-Frédéric Pradier place son récit dans l'Histoire, celle de l'Antiquité gallo-romaine, des Grandes compagnies en Velay, de la prise du Monastier par les Anglais, de la Révolution française et des châteaux qui se déplacent au fil des siècles..
Il nous fait découvrir les escaïnes -origine des noms de famille-, l'arx -appelation des communes autrefois- et la fidélité aux parsonniers, une communauté singulière. Dans ces pays du Monastier fleurit une ribambelle de monuments, des plus impressionnants (l'église abbatiale, le pont de la Recoumène, la Transcévenole) et des signes attachants d'un pays tellement diversifié : les croix de village, les métiers, les chaumières, les manufactures textiles et les villages.
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